PHILIPPE RAUD
(fra) 1.76m / 78kgLoisirs
Rallye-raid, moto sports mécaniques, vin, golf, montres
Sponsors
Sodicars Racing, Euro-trans, New-Home Immobilier, Dream Team Car, SP Promotion, Bousquet Immobilier, Coutot Roehrig, Texti Print, Techni-Pneus, Llasera Competition, Adonis
2022 : Ab. (étape 6)
2020 : 52e
2018 : 43e
2016 : 57e
2015 : 61e
2014 : 45e
2013 : 84e
2012 : 75e
2011 : 39e
2010 : abandon
2009 : 60e
2007 : 102e
2006 : 56e
2004 : abandon
2002 : abandon
2001 : 51e
2014 : China Grand Rally (11ème)
1998 : Rallye de Tunisie, Baja espagnole
« C’est un Dakar père-fils en amateurs »
L’histoire de Philippe Raud avec le Dakar s’étale sur plus de 20 ans, représente largement plus de 100 000 kilomètres parcourus sur des pistes et dans les dunes, dont une bonne partie en tractant un copain dans la panade. Les derniers de ses seize Dakar avant celui de 2022, Philippe Raud les a passés à réaliser l’assistance en course des véhicules de Sodicars. Pour l’année de ses 60 ans, il souhaitait profiter à plein du voyage dans lequel il avait convié son fils Maxime. En janvier 2001, sur la place de l’Étoile à Paris, Philippe était là, prêt à descendre la Nationale 20 et à rejoindre Dakar, pendant que son jeune bambin âgé d’à peine 10 ans vivait ses premiers frissons de fan de l’épreuve. Quand papa accumulait les participations, devenant avec les années l’un des Saint-Bernard les plus précieux de la caravane, Maxime avalait goulument les vidéos, les photos, les articles et les livres consacrés aux pilotes et aux véhicules du Dakar. Avec les années, le passionné s’est même converti à la restauration de vieux 4x4… juste pour le plaisir de mécaniquer le week-end, l’étudiant en droit étant alors concentré en semaine sur son objectif de devenir notaire. C’est précisément pendant l’année 2021 que Maxime Raud a prêté serment, à 29 ans, mais cet engagement a rapidement été accompagné de la promesse de s’inscrire sur le Dakar au côté de son père. Pour l’occasion, il a même pris en mains la partie mécanique de la préparation, en reprenant de A à Z un Toyota KDJ 120 racheté à la famille Basso. Le duo bordelais engagé en catégorie T2 comptait surtout se concentrer sur sa propre aventure avant de jouer une place dans le classement. Cela devait être leur année. Mais le duo est parti à la faute dans l’étape 6, endommageant le véhicule mais aussi les vertèbres de Maxime après une grosse chute dans les dunes. Avec courage, le duo père-fils et leur Toyota remis au goût du jour reviennent en 2023. Pour tenter cette fois d’aller au bout.
P.R.: « L’an dernier, ce n’était pas l’année… On repart parce que l’on est resté sur notre faim et que notre passion pour le rallye-raid est restée intacte. On est évidemment très heureux d’avoir la chance de repartir et on espère aller jusqu’au bout. Cela a représenté énormément de travail, le Toyota a fait une chute de dix mètres depuis le haut d’une dune. Le côté positif, c’est que l’on a remis le 120 au goût du jour avec un passeport FIA T1. On a énormément travaillé dans l’atelier à la maison et avec l’aide de Toyota Bordeaux. Avant même le départ on peut se classer parmi les concurrents auto avec le plus petit budget ! C’est un Dakar père-fils en amateurs, on sait que l’on va souffrir, mais c’est ce qui fait le charme de notre Dakar. On a de la chance de pouvoir encore partir, de ne pas devoir passer au Classic ! Moi qui l’ai fait sur les trois continents et qui voit l’évolution des véhicules engagés, je le mesure bien. »
M.R : « Pour un premier Dakar l’édition passée, je pense avoir un peu tout connu sauf peut-être un tour en hélicoptère ! Je ne m’étais pas fait cette idée du Dakar. On est parti dans de mauvaises conditions, même si au final on a passé une semaine de course incroyable. On est bien sûr frustrés, on veut remonter en selle. Comme l’an dernier, le camion d’assistance de Sodicars risque d’aller plus vite que nous et on va s’entraider avec les gars de la bande de derrière. C’est ce qui a rendu notre première semaine vraiment folle l’an dernier. Quand on voit les véhicules que l’on a croisés au port de chargement, on se demande ce que l’on fait là presque ! Mais on se dit aussi que l’on est vraiment fiers d’être parmi les derniers vrais 4x4 amateurs engagés. »
Véhicule
SODICARS RACING
TOYOTA KDJ 120
SODICARS RACING
- Marque TOYOTA
- Modèle KDJ 120
- Préparateur Team Biscauto / Llasera Competition
- Assistance Sodicars Racing
- Classe T1.1 : Voitures Tout-terrain Prototypes 4x4
Classement 2023
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