A l'Africaine

Dakar 2023 | Prologue | ALULA > ALULA
31 décembre 2022 - 18:08 [GMT + 3]

Dix-neuvième meilleur chrono du prologue, Charan Moore s’est mis en évidence avant même le départ de la première étape du rallye. Enthousiaste comme aucun autre, le protégé de Ross Branch compte bien profiter au maximum de son deuxième Dakar.
 
Sa moustache surligne un sourire radieux. Sa bonne humeur est communicative. Quand on l’interroge sur les ressorts qui l’ont conduit cette année encore à s’engager dans la catégorie Original by Motul, Charan Moore s’enflamme et ne semble plus vouloir s’arrêter. « Il y a bien sûr une question de budget, commence-t-il, mais ça n’est pas tout, loin de là. Pour moi, cette catégorie, c’est l’esprit même du Dakar ! J’aime dormir sous la tente, bricoler ma moto à même le sol, m’allonger sous le camion qui transporte nos malles avec les autres concurrents pour prendre le frais ou se reposer… C’est esprit de camaraderie me plaît énormément. Ça doit être mon côté africain. » Coiffé d’un chapeau qui renforce son air de baroudeur, Charan Moore précise ses ambitions. Et de toute évidence, le Sud-Africain n’est pas seulement venu en Arabie saoudite pour goûter aux joies du bivouac. L’an dernier, pour son premier Dakar, il avait décroché la 34e place au scratch en terminant 4e de la catégorie Original by Motul. « C’est mon deuxième Dakar, explique-t-il. J’ai fait le premier pour découvrir la course avec la seule ambition de rallier l’arrivée. Cette année, je veux bien sûr me faire plaisir et enrouler du câble, mais je veux aussi me donner à fond en prenant la course à bras le corps. Je vise le top 20, finir dans le top 10 serait génial. Mais si je dois terminer dans les trente ou quarante premiers en ayant tout donné, je ne serai pas déçu pour autant. J’aimerais bien sûr gagner la catégorie Original by Motul, je serais honoré de remporter un tel trophée. Mais l’important c’est vraiment de faire le maximum. Je ne veux pas finir une étape en me disant que j’aurais pu faire mieux. » Coriace et ambitieux, Charan n’est pas pour rien le protégé de Ross Branch. « C’est mon héros, lance-t-il. Bien sûr que je rêve de marcher sur ses traces. Si je pouvais me retrouver l’an prochain dans une bonne équipe pour jouer une belle place au classement général, ce serait top. » En attendant, le jeune trentenaire se réjouit que ce nouveau Dakar soit plus long et plus dur. « C’est juste génial », conclut-il.

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