« L’objectif, c’est toujours de finir »


2 janvier 2020 - 16:57 [GMT + 3]

Edwin Straver verifs
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Découvrir le Moyen-Orient après deux expériences en Amérique du Sud ravit Edwin Straver. A l’heure des vérifications administratives et techniques organisées à Jeddah, cet ancien pilote de motocross se dit impatient de mettre le cap sur Al Wajih pour une première étape que l’on dit longue et musclée. « C’est super de changer de terrain de jeu, lance Edwin à la sortie d’un premier briefing réservé à la bonne utilisation de l’Iritrack. J’ai fait deux Dakar en Amérique du Sud, et même si j’adore ce continent, nous tournions un peu en rond. L’an dernier, beaucoup d’étapes reprenaient des pistes déjà connues. Cette année, ce sera vraiment une nouvelle aventure. » Vainqueur l’an dernier de la catégorie Originals by Motul, Edwin Straver a décidé pour le premier Dakar organisé en Arabie Saoudite de remettre le couvert en malles-motos. Et pas seulement par soucis d’économie. « Se débrouiller seul, cela convient très bien à mon caractère et à ma façon de voir la course, affirme le gaillard. Je ne suis peut-être pas le plus rapide, mais je suis un pilote complet et plutôt régulier. Et puis se débrouiller seul, c’est l’esprit même du rallye-raid. » Cette année, l’organisation a décidé de donner un petit coup de pouce à ces aventuriers en limitant pour tous les pilotes le temps de préparation au road-book. « On aura des road-books déjà colorés et ils seront souvent remis seulement le matin, se réjouit Edwin. Cela va nous aider car quand tu es engagé dans la catégorie Originals by Motul, tu n’as pas trop de temps à consacrer à la préparation du road-book. Quand tu rentres tard le soir, la priorité va à la moto et au repos. » Malgré sa victoire en 2019, le pilote néerlandais reste prudent au moment d’afficher ses ambitions. « L’an dernier, je ne m’attendais pas du tout à gagner, assure-t-il. Alors cette année je n’aurai d’autre objectif que de rallier l’arrivée. Finir un Dakar, c’est déjà quelque chose de très fort. Surtout que pour cette édition, il y aura une quarantaine de pilotes engagés en malles-motos. » Sans oublier un parcours riche en surprises. « On aura beaucoup de sable et de pierres, annonce le pilote KTM. Je ne pense pas qu’on sera très loin de ce qu’on a connu l’an dernier au Pérou, la navigation pourrait en revanche être un peu plus compliquée. » Premier élément de réponse dimanche 5 janvier.

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