RETOUR SUR LA PREMIÈRE SEMAINE


9 janvier 2023 - 18:00 [GMT + 3]


SEA CAMP > SEA CAMP - 01/01/2023

Sunderland au tapis, Sainz en papa modèle

La course s’est bel et bien éloignée de l’ambiance de plage pour la première étape du Dakar 2023. C’est en se déportant d’une trentaine de kilomètres que la spéciale du jour a longé la côte, direction Yanbu et au-delà. Sur les 368 kilomètres au programme, la première partie ponctuée de sections rocailleuses a mis tout le monde sur ses gardes, mais pas suffisamment Sam Sunderland, contraint à l’abandon sur chute. C’est ensuite sur des portions plus roulantes, entre vallées et pistes sablonneuses, que Carlos Sainz comme Daniel Sanders ont fait valoir leur pointe de vitesse. Comme récompense de leurs efforts, les pilotes et équipages rejoignent Sea Camp par la route du littoral sur plus de 200 kilomètres.

Le résumé de la journée présenté par Aramco - Étape 1 - #Dakar2023

SEA CAMP > ALULA - 02/01/2023

Un kid, un seigneur et des perdants à AlUla !

En quittant le Sea Camp sur lequel le Dakar s’est installé pendant une mini-semaine, les pilotes et équipages s’enfoncent vers l’intérieur de l’Arabie Saoudite, où ils ont trouvé une fraîcheur matinale et des terrains en majorité humides. L’expédition du jour présentait en partie les particularités de la course en montagne, imposant de circuler sur des pistes étroites et de s’élever jusqu’à 1300 mètres d’altitude au passage d’un col à mi-spéciale. Même par des conditions météo qui ont modifié la nature des sols attendue, rendant par exemple la partie plus pierreuse et piégeuse, un jeune garçon qui grandit vite, Mason Klein, s’est imposé à moto là où de nombreux pilotes chevronnés ont perdu pied en autos, comme Loeb, Chicherit et Peterhansel… mais pas Al Attiyah, vainqueur du jour.

Le résumé de l'Étape 2 présenté par Aramco - #Dakar2023

ALULA > HA'IL - 03/01/2023

Sanders et Chicherit, highway to Ha’il

Le Dakar navigue aujourd’hui sur des territoires empreints d’histoire, en partant de l’un des centres de la civilisation nabatéenne pour rejoindre Ha’il, qui fut un carrefour des routes commerciales reliant l’Europe à l’Asie. Pour les pilotes du Dakar, qui ont affronté des conditions météo par endroits torrentielles à travers les majestueux canyons qui entouraient des pistes sablonneuses et parfois rocailleuses, l’enjeu tenait également à la capacité de se concentrer sur la navigation alors que les nombreux croisements de pistes prêtent à confusion. A ce jeu, Daniel Sanders a été d’une régularité exemplaire, remportant une quatrième étape sur le Dakar… tout comme Guerlain Chicherit qui avait commencé à nourrir son palmarès en 2006 ! Les violentes pluies ont raccourci l’étape à 377 kilomètres pour une bonne partie des pilotes et équipages.

Le résumé de l'Étape 3 présenté par Aramco - #Dakar2023

HA'IL > HA'IL - 04/01/2023

Barreda et Loeb, les chasseurs en action

On joue en altitude sur la quatrième étape du Dakar, dont le profil ne descend jamais sous les 800 mètres et s’élève même jusqu’à 1300 mètres. La fraîcheur a accompagné les pilotes sur cette grande boucle de 425 km tracée à l’ouest de Ha’il. Les pluies de la veille ont sensiblement modifié la nature du terrain, mais pas la beauté des canyons et des plateaux visités sur la spéciale du jour. La navigation par endroits délicate faisait partie des enjeux, tout comme les dunes qui ont fait leur apparition en nombre au programme du jour. Ils ont été parfaitement appréhendés par Joan Barreda, tandis que Sébastien Loeb s’est imposé in-extremis devant Stéphane Peterhansel en autos.

Le résumé de l'Étape 4 présenté par Aramco - #Dakar2023

HA'IL > HA'IL - 05/01/2023

Van Beveren surgit, Al Attiyah collectionne

L’exploration de la région de Ha’il s’est poursuivie par une virée au sud de la ville, en allant chercher le parcours d’une spéciale 100 % sable, où de longues portions de hors-piste ont obligé les pilotes à naviguer au cap. La finesse de lecture du road-book est également entrée en compte lors de choix de direction rendus délicats par l’arrosage récent des terrains. La victoire d’Adrien Van Beveren s’est précisément construite sur ces qualités, tandis que Nasser Al Attiyah a surtout tablé sur sa science du pilotage sur sable pour s’imposer. Peut-être les deux clés du succès sur le Dakar !

Le résumé de l'Étape 5 présenté par Aramco - #Dakar2023

HA'IL > RIYADH - 06/01/2023

Al Attiyah sur le boulevard des sables

C’est une spéciale réduite à 357 kilomètres que les pilotes du Dakar ont attaquée en partant au sud-est de Ha’il. Le programme ultra-sablonneux, légèrement facilité par les pluies qui ont modifié la portance des sols, a permis aux pilotes et équipages de progresser pour la plupart d’entre eux sans encombres, mais les dunes réservent parfois de mauvaises surprises lorsqu’on les aborde sans mesure. Même avec l’expérience de Stéphane Peterhansel et Carlos Sainz, il arrive de trébucher ! L’un à l’infirmerie, l’autre à l’atelier, ont perdu leurs chances de remporter un nouveau Dakar cette année. Le terrain du jour a en revanche été parfaitement exploité par Luciano Benavides à moto et Nasser Al Attiyah… sur le boulevard des sables.

Le résumé de l'Étape 6 présenté par Aramco - #Dakar2023

RIYADH > AL DUWADIMI - 07/01/2023

Al Rajhi, pour l’honneur

Les motos et quads ont tracé au plus court pour rallier en liaison Riyadh à Al Duwadimi, par une route de près de 500 kilomètres qu’ils ont parcourue cette fois-ci au sec. Pour les autos et camions, c’est un peu plus au sud que se jouait une spéciale donnant la parole aux experts de la trajectoire et des changements de rythme. Sur des pistes parfois sablonneuses et à d’autres moments caillouteuses, entre canyons et traversées d’oueds, les plus vifs ont su tirer profit de la situation. Pour une fois, les copilotes ont dû assumer pleinement le travail de navigation, d’ordinaire prémâché par les motards. Le contexte a notamment bénéficié au supersonique Yazeed Al Rajhi, parti loin derrière mais arrivé avec le meilleur temps du jour.

Le résumé de l'Étape 7 présenté par Aramco - #Dakar2023

AL DUWADIMI > RIYADH - 08/01/2023

Howes et Al Attiyah, patrons à mi-course

Le dernier exercice avant le repos demandait une application maximale. La boucle tracée au sud d’Al Duwadimi, prévue pour la veille dans le programme initial, a été raccourcie à 345 kilomètres pour permettre à tous les pilotes de s’attaquer à une longue liaison menant au bivouac de Riyadh. Auparavant, ils ont dû se débattre dans une partie de navigation complexe, à la fois dans les pistes empierrées du début de la spéciale et dans l’enchaînement des vallées et des massifs de dunes de la dernière portion. Les motards qui avaient la charge d’ouvrir ont payé cette difficulté, même avec les bonifications attribuées aux trois plus exposés, mais Ross Branch a quant à lui saisi l’opportunité de s’imposer, tout comme Sébastien Loeb. Mais les patrons à mi-course restent Skyler Howes et Nasser Al Attiyah.

Le résumé de l'Étape 8 présenté par Aramco - #Dakar2023

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