Le stress mécanique

Dakar 2020 | Étape 9 | Wadi Al Dawasir > Haradh
14 janvier 2020 - 08:55 [GMT + 3]

Les bons copains du carré « Original by Motul » ont beau aider Guillaume Simonnet, tout comme les conseils avisés d’Olivier Pain. Mais la mécanique est parfois capricieuse…

© Duda Bairros
© jmd.photo

Elles sont bien loin, les mobylettes sur lesquelles Guillaume Simonnet a fait ses premières compétitions. La KTM sur laquelle il roule depuis le début de son premier Dakar est certainement un de ses atouts pour la réussite de son projet. Mais sur le bivouac de Wadi Al Dawasir, elle lui donne surtout du fil à retordre : « J’ai eu de gros problèmes sur les deux dernières étapes, j’ai des pertes de puissance, puis la moto s’arrête. Parfois j’attends 5 minutes, parfois 10 et parfois une heure avant qu’elle reparte, s’inquiète le motard inscrit en « Original by Motul ». Le problème c’est que ce n’est pas une panne franche, je n’arrive pas bien à identifier ce qui ne marche pas, alors je change un peu tout. En ce moment, je remonte complètement le faisceau électrique, en espérant que ça remarche bien ». Depuis le début du rallye, la feuille de route est pourtant respectée pour le trio de potes qui forme le team JOG. Guillaume, qui a longtemps été l’un des premiers supporters d’Olivier Pain, s’est en effet engagé en compagnie de Jérôme Denibaud et ont réussi à convaincre leur ancien champion de copain de rempiler. « Nous sommes encore en course tous les trois et c’est notre principal objectif. Bien entendu, Olivier roule devant nous (36e au général), et jusqu’à mes problèmes, nous avions fait les étapes ensemble avec Jérôme ». Avec 4 étapes encore au programme, le débutant qui s’attendait à souffrir davantage physiquement commence surtout à gérer son anxiété devant les caprices de sa machine. La 97e place qu’il occupe actuellement au général, à plus de 5 heures de son complice de la première semaine (85e), c’est bien le cadet de ses soucis.   

Suivez-nous

Recevez des informations exclusives