"On était tous ensablé jusqu'au cou !"

Dakar 2018 | Étape 3 | Pisco > San Juan de Marcona
8 janvier 2018 - 02:34 [GMT -5]

Axel Dutrie, quadiste du Nord de la France, a particulièrement souffert au cours de cette 2e étape, comme de nombreux concurrents. Il raconte.

« Je ne me suis jamais autant ensablé de ma vie ! » Axel Dutrie, qui participe à son 2e Dakar, navait pas lhabitude daffronter autant de dunes. Au total du jour : 267 km de spéciale au cœur du désert péruvien au cours d'une longue boucle autour de Pisco. « Ce qui était sympa, cétait de partir plus tard que dhabitude », explique le pilote nordiste. Les motards comme les quads ont pu en effet sélancer après les voitures et donc bénéficier de quelques heures de plus de sommeil. « Je n'avais jamais vu ça sur le Dakar ! » samuse Axel, heureux davoir pu profiter dun repos bien mérité avant dattaquer la journée.

Rapidement pourtant, les pilotes rentrent dans le dur. « On sest très vite enfoncé dans le sable, souligne Axel Dutrie. Cétait lhorreur ! La plupart des pilotes occidentaux, nous disposons de pneus mixtes. Les locaux, eux, ont des pneus spécifiques qui leur permettent dêtre plus agiles. Ils passent donc plus rapidement les dunes alors que nous, on était tous ensablés jusqu'au cou ! »

 

Le parcours de la spéciale sest ensuite transformé en un gigantesque et étrange champ de bataille : « il y avait des dizaines de motos, de quads et même des voitures qui étaient immobilisés. Cétait impressionnant ! » Pour Axel comme pour une majorité de concurrents, lheure était ensuite au repos. Et pour cause : dès aujourd'hui, ils devront affronter 296 km de Pisco à San Juan de Marcona avec, à nouveau, une grande part de désert.

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