Avec Enrico, c'est tout ou rien

Dakar 2023 | Prologue | ALULA > ALULA
29 décembre 2022 - 11:46 [GMT + 3]

Sur les cinq Dakar auxquels il a participé, Giovanni Enrico n’en a terminé qu’un seul. C’était il y a deux ans et il était monté sur la deuxième marche du podium.

Enrico Giovanni (chl), Yamaha, Enrico Racing Team, Quad, Andujar Manuel (arg), Yamaha, 7240 Team, Quad, Copetti Pablo (usa), Yamaha, MX Devesa By Berta, Motul, Quad, portrait during the finishing podium ceremony at the King Abdullah International Stadium
Enrico Giovanni (chl), Yamaha, Enrico Racing Team, Quad, Andujar Manuel (arg), Yamaha, 7240 Team, Quad, Copetti Pablo (usa), Yamaha, MX Devesa By Berta, Motul, Quad, portrait during the finishing podium ceremony at the King Abdullah International Stadium © A.S.O./F.Le Floc'h/DPPI

En patientant pour passer à la photo officielle, Giovanni Enrico taille le bout de gras avec les concurrents qui, comme lui, font partie des premiers à être convoqués pour les formalités administratives. Privé de compétition depuis le dernier Dakar, le Chilien compte les jours qui le séparent du prologue. En attendant d’enfourcher son quad, il se réjouit d’être déjà dans ce bivouac qu’il adore. Car cette année, avec le Sea Camp, la caravane du Dakar n’aura pas à eu à attendre longtemps pour retrouver le goût du sable et des soirées sous les étoiles. « J’aime beaucoup ce nouveau concept, glisse Enrico. On est tout de suite au cœur de la course avec son équipe. Je suis très content de dormir tout près de mon quad ! » Cette année, le Chilien dit vouloir jouer la victoire. « Mais je veux avant tout me faire plaisir », précise-t-il. Il est vrai que pour lui, la précédente édition s’est arrêtée prématurément. « J’ai été victime d’une grosse chute le premier jour, et le lendemain c’est mon coéquipier Italo Piedemonte qui s’est gravement blessé. Il a passé douze jours à l’hôpital. L’équipe a préféré se retirer, et je suis resté à ses côtés jusqu’à ce qu’il soit sorti d’affaires. » En 2021, le pilote d’Iquique avait réussi à terminer la course en deuxième position derrière l’Argentin Manuel Andujar. Enrico avait même décroché ses deux premières victoires d’étape. C’était la première fois qu’il voyait l’arrivée du Dakar. Car depuis ses débuts en 2018, les ennuis mécaniques et la malchance avaient toujours plombé ses ambitions. « Avec moi, c’est tout ou rien, plaisante-t-il. Cette course est vraiment difficile. Tu peux passer des journées sans encombre, et puis il suffit d’une petite erreur, d’un mètre de spéciale mal abordé pour que tout s’écoule. C’est dur, mais c’est aussi cela qui fait le charme de cette épreuve unique. » A quelques erreurs du départ, Giovanni Enrico affirme être en pleine forme. « Le pilote et la machine sont prêts », résume-t-il. Si gagner est bien évidemment l’un de ses rêves, l’autre serait que le Dakar revienne un jour en Amérique du Sud. « Nous avons les plus beaux terrains qui soient, lance fièrement le Chilien. Le désert et les dunes, mais aussi les montagnes et les rivières… J’espère qu’un jour le Dakar reviendra chez nous. » En attendant, il ne se privera pas d’avaler plein gaz le désert saoudien.

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