AMBITION 2025

J-L.M. : « J’ai débuté le sport auto en 1971 avec le Volant Shell. J’ai d’abord fait du rallye sur asphalte, mais pour des raisons financières et professionnelles, cela n’a pas duré. Mon premier rallye-raid remonte à 1998 avec le Rallye du Tunisie. Je l’ai refait en 2000 avant de commencer le rallye TT avec ma propre voiture, un Pajero, jusqu’en 2005, avant de prendre celles de copains que je sponsorisais. En 2014, j’ai vendu mon entreprise et j’ai changé mon fusil d’épaule en louant des véhicules de course. D’abord à Sodicars par qui je suis aussi revenu en rallye-raid, puis par le biais de Laurent Fouquet avec lequel j’ai décroché deux titres de champion de France d’endurance TT en 2016-17. Le Dakar m’a toujours attiré, mais ce qui me freinait c’était l’idée d’être hors course en début de rallye à l’époque où il n’était pas possible de repartir en piste le lendemain. Quand Sébastien, qui est mon copilote depuis trois ans en endurance TT, m’a parlé de son expérience sur le Dakar Classic, cela m’a emballé. On s’entend très bien tous les deux. Ce qui est bien, c’est qu’il est aussi pilote et qu’il me coache. Moi j’y vais pour le plaisir, mais je sais que lui aura à cœur d’améliorer son résultat de l’an passé ».

S.D. : « Je suis originaire de Saint-Palais-sur-Mer où se déroule un rallye tout-terrain Dunes et Marais. La course passait devant mon collège et mon père m’emmenait souvent la voir. Je me suis toujours dit qu’un jour je participerai à cette course dont j’ignorais qu’elle faisait partie d’un championnat de France. Par le biais d’une annonce dans un magazine, je suis arrivé sur la course comme copilote en 2000. Cela fait vingt ans que je cours en championnat de France des rallyes tout-terrain, l’antichambre du rallye-raid en quelque sorte. J’ai toujours eu pour objectif de venir sur le Dakar. Je n’avais jamais pratiqué la régularité avant le Dakar Classic, mais travaillant dans l’informatique, j’avais l’habitude d’utiliser des logiciels, cela m’attirait bien. Avec Pascal l’an passé, on a fait le choix de la rapidité en s’engageant en H3, aussi celui du plaisir. Mais avec un tonneau la première journée plus de la mécanique tous les soirs, les débuts ont été épiques et le résultat final est honorable quand on connait ce contexte ! Avec Jean-Luc, on a une belle complicité, on s’apprécie beaucoup et je pense qu’on met toute notre intelligence au profit de la course, on est dans le partage d’informations pour faire le mieux que l’on peut. Lui est très endurant, il fait beaucoup de plongée, il est assez dynamique, il conserve une forme exemplaire ».