« Une revanche à prendre »
En resumen
- Chez les Domet, la moto est une affaire de famille ! Né d’un père passionné, Bertrand a reçu son premier PW50 à 5 ans, en même temps que son frère Arnaud d’un an son cadet. Après quelques balades en forêt et escapades sur les terrains de cross, les deux garçons se sont mis à l’enduro à 14-15 ans. D’abord en 50 cm3 , puis en 125 cm 3 et ensuite sur de plus grosses cylindrées, toujours avec le papa sur la moto et la maman à l’assistance. La famille est devenue une habituée des « classiques », allant même jusqu’à participer aux ISDE en 2013.
- Philippe a ouvert la voie en disputant le Dakar africain dans les années 90. Les Domet père et fils ont ensuite participé ensemble au premier Dakar sud-américain en 2009. Les trois Yamaha 450 WRF ont rallié Buenos Aires. Une histoire unique et un moment gravé à jamais. Deux semaines inoubliables que le padre résume ainsi : « J’ai emmené mes fils au départ, ils m’ont emmené jusqu’à l’arrivée ! »
- Directeur de la Ferme du Pré, entreprise familiale d’élevage de poules et de ventes d’œufs, Bertrand entretient la tradition : ses deux jeunes enfants sont aussi des mordus de moto. Son fils de 8 ans connaît même déjà les noms des champions du Dakar ! Papa était l’un des concurrents à suivre en 2025, mais il s’est blessé à la main et au poignet en chutant à la veille du jour de repos. Arnaud, qui l’accompagnait, n’a pas non plus rallié l’arrivée.
- Cet échec digéré, Bertrand reprend la route de l’Arabie Saoudite où il entend bien décrocher cette deuxième médaille de finisher, cette fois sans son frère. Une participation en solitaire presque inédite dans sa vie, tant Arnaud et lui sont unis dans leurs aventures à moto. Il s’est offert une nouvelle KTM pour l’occasion, qui continuera à être chouchoutée par l’équipe de David Casteu.
Ambición
B.D. : « Mon frère Arnaud et moi, on est nés sur une moto ! Papa nous a mis dessus à l’âge de 4 et 5 ans, et depuis on est piqués. Faire le Dakar tous les trois en 2009, c’était magique. Après ma chute en 2025 j’avais un sentiment d’inachevé, une revanche à prendre, et je n’aime pas l’abandon. Cette fois, j’y vais sans mon frère avec qui je roule tout le temps, on fait même toutes nos courses d’enduro en famille. Lui ne se sentait pas, je repars seul et ce sera un petit challenge. Il avait un niveau de navigation plus élevé que le mien, donc je me suis entraîné à la Baja Morocco où je me suis forcé à rouler seul pendant cinq jours. C’était mon point faible et je pense l’avoir travaillé. Il a aussi fallu que je convainque à nouveau les miens que je serai heureux de retenter ma chance. Je fais partie de ceux qui ne regardent pas le classement et n’ont qu’un seul objectif : finir. »
