« Cette fois on sait ce qui nous attend »
EN BREF…
D.C.
- Les équipages originaires de la région de la Pévèle dans le nord de la France, dont le couple Cupers, sont de retour après une année de césure.
- Nouveauté 2025 : un camion Mercedes Unimog d’assistance suiveur en piste qui appartient à David rejoint les 3 Toyota HDJ 80, tous identiques pour rationaliser l’assistance technique.
- Après avoir été gardien de but en club amateur, le Nordiste s’est mis à la moto tout terrain à l’âge de 33 ans. Depuis plus de 15 ans, il s’adonne à la spécialité très locale des courses de sable, en catégorie vintage.
- En marge de l’endurance à motocross, garante de sa condition physique, il participe à quelques rallyes de régularité au volant de sa Porsche. Une passion qu’il avait déjà partagée avec Corinne et qui a naturellement trouvé une suite avec le Dakar Classic dès 2023.
C.C.
- Avant la naissance de leurs enfants il y a près de 30 ans, Corinne avait effectué avec David un raid en 4x4 en Tunisie de plusieurs semaines.
- Depuis près de 20 ans, David s’adonne à la course en historique. Corinne avait l’expérience de deux courses en régularité avec son époux avant de s’engager en 2023 sur leur premier Dakar Classic.
- 15e au général pour leur première participation, David et Corinne Cupers avaient signé la meilleure performance de l’équipe d’amis de la région de Pévèle.
AMBITION 2025
D.C. : « Il y a plus de 20 ans, je voulais partir sur le Dakar, mais le budget était trop conséquent et c’est comme cela que je me suis retrouvé en Argentine en 2005 sur un raid 2CH organisé par Jean-Pierre Lenfant. Ensuite, j’ai découvert la régularité en Porsche au travers du rallye du Touquet. Si on finit à nouveau dans les 15 premiers, ce sera encore une très bonne aventure. Mais c’est un sport mécanique, tout peut arriver. Le cœur de la préparation a consisté à construire le nouveau camion que l’on fabrique depuis janvier avec Patrick Doby, mon père et les gars qui vont partir avec le camion, dont mon frère qui nous rejoint. On s’engage malgré tout plus serein, car cette fois on sait ce qui nous attend. Mais pour moi, il y a une nouvelle inconnue, c’est ma deuxième casquette de « presque » team manager ! C’est moi qui suis à l’origine du projet de repartir sur le Dakar et le camion est à moi. Naturellement, sans le vouloir, je suis responsable. Je vais devoir gérer le groupe de 3 véhicules et le nouveau camion et je sais qu’avec la fatigue ou une mauvaise journée, les comportements peuvent devenir difficile à gérer. L’avantage, c’est que l’on peut emmener plus de pièces qu’avec une assistance externe. Mais il faut relativiser, c’est un poids supplémentaire il est vrai, mais on reste entre copains. »
C.C. : « Notre objectif était de terminer, c’est ce que l’on a fait, et à la 15e place, c’était plutôt pas mal pour une première et surtout pour moi face à des outils de navigation que je ne connaissais pas. Ce n’est pas évident de faire ce type de course en couple, mais malgré tout, cela s’est très bien passé. On réessaye ! L’objectif est à nouveau de terminer et peut-être pourquoi pas de faire mieux qu’en 2023. Cette fois, je ne vais pas découvrir les outils, mais je vais devoir me remettre dedans. J’ai un peu moins d’appréhension que la première fois. Physiquement, je m’attendais à ce que cela soit dur, on ne dort pas beaucoup, ce ne sont pas des vacances ! Mais on est tellement dans la course que l’adrénaline efface la fatigue. Je ne l’ai pas ressentie pendant mais plutôt au retour, quand on se relâche. Il nous manquait des heures de sommeil. C’est difficile de préparer ça à l’avance, je fais un peu de sport quand je peux ».
