« Participer au Dakar, comme mon père, trottait dans un coin de ma tête »
Crew facts
- La moto est une passion que Charles Pick partage avec son père Thierry, qui a disputé le Dakar à trois reprises. Il fut même l’une des mascottes de l’édition 2000, bénéficiant de nombreux passages télévisés. Il a tout connu sur la course : la joie de l’arrivée (2000), la douleur de la chute (2001) et la déception de la panne sur une Suzuki DR 400 (2002). Le fiston écrit la suite de l’histoire, désireux de connaître le même destin que le paternel lors de sa première participation !
- Spécialiste du sable, le Roubaisien a disputé son premier Touquet en 2005, à l’âge de 18 ans. Il a dû mettre la moto entre parenthèses pour des raisons scolaires et professionnelles, avant de pleinement replonger dedans depuis 2019. Sa façon d’aborder le rallye-raid (ne jamais dépasser ses limites) l’a conduit à l’arrivée de ses trois Rallye du Maroc. Il ne compte pas changer une méthode qui a fait ses preuves.
- Sur la route du Dakar, Charles a croisé son mentor Gérard Tilliette, ancien participant, et sa fille Anne-Charlotte, la plus jeune motarde à l’arrivée du Dakar, lors de l’édition 2005. Outre l’envie de participer, ils lui ont prodigué de précieux conseils. Il se nourrit aussi des enseignements de son coach pour l’entraînement, de sa compagne naturopathe pour la diététique, et du « fils spirituel de Thierry Sabine », surnom donné à l’un de ses amis dont la passion pour la course est débordante !
- Diplômé en commerce puis spécialisé en management du sport, Charles a longtemps travaillé dans l’entreprise familiale de nettoyage de locaux professionnels. Inspiré par le succès du pickleball aux États-Unis, il souhaite en être l’un des pionniers en Europe. Il ouvrira bientôt Joco Pickleball, le plus grand club du continent. Mais ça, ce sera après le Dakar !
- Charles portera les couleurs de Leucémie Espoir, dont la vocation est d’accompagner les personnes atteintes de cancer du sang, améliorer la prise en soin et développer la recherche.
Ambition
C.P. : « Je fais de la moto depuis que mon père m’a mis dessus à 9 ans. Il a décelé que j’avais une passion pour cela et effectivement, je voulais l’accompagner partout ! Nous avons commencé à en faire ensemble. J’ai connu la période où Loon-Plage était un bac à sable, j’ai roulé avec les Demeester, les Hauquier… C’était la belle époque ! J’ai fait beaucoup de sable, même si à partir de 18 ans, nous avons aussi fait des sorties en enduro en Auvergne, en Lozère. Participer à ce fameux Dakar, comme mon père, trottait depuis longtemps dans un coin de ma tête. J’avais un contrat avec ma femme, car nous avons deux enfants en bas âge : ne pas y aller trop tôt pour eux, mais pas trop tard non plus pour moi. On s’était mis d’accord pour l’année de mes 40 ans… Ce sera en 2026 ! L’idée est de franchir l’arrivée sans regarder le classement. C’est important d’être dans le bon wagon pour ne pas sous-rouler, mais ne pas sur-rouler non plus. Le conseil de mon mentor Gérard Tilliette, qui a participé à plusieurs Dakar, est de rouler à 60 % de mes capacités et de bien naviguer. J’ai toujours fait ça et ça m’a bien réussi, donc je vais continuer à l’appliquer. »
