« Un Clerici peut en cacher un autre »

Le nom de Clerici et le Nissan Terrano de Tecnosport ont déjà été associés l’an passé sur le Dakar Classic. Mais il s’agissait de Giacomo Clerici à son volant. Cette année, c’est Urbano, son frère qui sera aux commandes du Nissan de l’équipe italienne. Comme son frère avant lui, il a toujours rêvé du Dakar, ses origines franco-italiennes, les deux nations fortes des premières années du Dakar, obligent ! La famille Clerici est amie avec celle qui est derrière l’équipe Tecnosport et c’est cette célèbre écurie basée au bord du lac de Come qui leur a toujours parlé du Dakar et qui a fini par leur mettre le pied à l’étrier. Car le sport automobile s’exprime au travers du classique et de l’historique chez eux, pas dans le désert. Pour Urbano, il s’agira de sa première expérience en rallye-raid. Comme l’an passé avec son frère, c’est un ex-motard expérimenté qui sera en charge de le guider. Après Oscar Polli, c’est au tour de Nicola Colombo de prendre place dans le baquet de droite. C’est par le motocross que le natif de Lugano a débuté avant de passer plus tard au rallye-raid. D’abord de 2006 à 2008 au travers du Rallye de Sardaigne avant de remporter le Rallye des Pharaons en 2010 en catégorie 450. En 2011, une blessure sur l’UAE Desert Challenge le pousse vers la sortie. Depuis deux ans, cet ancien motard a découvert le classique et s’y est adonné sur le très sélectif 1000 Miglia et en 2022 sur le Monte Carlo. Le Dakar Classic est le lien entre ces deux expériences et le Terrano de Tecnosport tout autant puisqu’il courait en Egypte à la même époque que Nicola.

U.C.: « C’est un rêve de participer au Dakar et le Classic le rend accessible à des passionnés de sport automobile comme nous qui ne sommes pas des spécialistes. On y va avant tout pour vivre une aventure extrême, ce que représente le Dakar pour le demi Français que je suis. J’avais suivi le parcours de mon frère l’an passé en me disant que j’aurais adoré être à sa place. C’est ce qui se passe dès cette année ! »

N.C. : « Le Terrano que nous utilisons avait été préparé spécialement en vue des Pharaons, dans les standards de ce qui se faisait de mieux à l’époque et qui étaient proches de ceux du Dakar. Il est né pour faire du rallye-raid. L’an passé, il a malheureusement souffert d’une casse moteur dans la première étape, mais on espère faire un bon résultat avec cette année. On est allé s’entraîner au Maroc avec l’équipe et on ne devrait pas être mauvais. Mais on veut déjà aller au bout. »