« Pour cette édition, notre objectif est de viser un Top 10 »
EN BREF
R.L.
- Romain Locmane a disputé son premier Dakar en 2022 dans le but de comprendre les besoins des clients en tant que concessionnaire et préparateur Can-Am.
- Il repart en 2024 avec un nouveau copilote, Benjamin Boulloud, expérimenté en rallye asphalte mais novice en rallye-raid.
- Il vise un Top 10 en Challenger après avoir terminé huitième en 2023, avec pour stratégie de miser sur la régularité et d’éviter les imprévus.
- Quand il n’est pas dans un baquet, Romain Locmane pratique la course à pied et l’aviation pour se préparer physiquement et se détendre.
B.B.
- Benjamin Boulloud a une riche expérience en rallye asphalte, avec 182 rallyes à son actif, dont 27 en championnat du monde, et cinq titres de champion de France.
- Romain Locmane et Benjamin Boulloud ont été mis en relation grâce à François Cazalet, copilote de Saood Variawa chez Toyota Gazoo Racing South Africa.
- En dehors de son métier de copilote professionnel, Benjamin Boulloud est aussi moniteur de ski à l’Alpe d’Huez.
AMBITIONS 2025
R.L. : « En 2022, ma première participation au Dakar avait pour objectif de découvrir la course et de voir ce qu’on pouvait proposer à nos clients en tant que concessionnaire Can-Am et préparateur. Depuis, on a enchaîné des rallyes d’endurance en France, des rallyes au Maroc et des épreuves comme la Baja Aragon. Cette année, on repart avec un client qui a déjà roulé avec nous sur l’Africa Eco Race et qui passe à l’étape supérieure en venant au Dakar. Il a vu qu’on avait fiabilisé la voiture, et cela l’a convaincu. Sur le plan personnel, j’ai un nouveau copilote cette année, Benjamin Boulloud. Maxime Fourmaux, mon ancien copilote, n’est pas disponible. Benjamin est très expérimenté en rallye asphalte, avec plusieurs titres de champion de France des copilotes, mais il débute en rallye-raid. Il est structuré, motivé et devrait bien s’adapter au fil des quinze jours. Pour cette édition, notre objectif est de viser un Top 10 en Challenger. Avec un peu de régularité et en évitant les galères, on peut espérer décrocher ce résultat. »
B.B. : « Ces dernières années, les opportunités en rallye traditionnel se sont réduites à cause de l’instauration d’un manufacturier pneumatique unique, notamment pour des épreuves comme le Monte-Carlo. D’ailleurs enchaîner Dakar et Monte Carlo est devenu presque impossible. Cela m’a poussé à explorer d’autres disciplines, et le Dakar est une aventure que j’avais en tête depuis un moment. Avec un peu plus de flexibilité en janvier cette année, j’ai décidé de franchir le pas. C’est grâce à François Cazalet que je me retrouve là. Il m’a mis en contact avec Romain, qui cherchait un copilote après l’empêchement de Maxime Fourmaux. Même si c’est ma première collaboration avec Romain, je pense qu’on est complémentaires. En rallye-raid, j’ai un peu d’expérience avec des épreuves comme l’Andalousie en 2021 et la Baja Aragon cette année, mais ce sera mon baptême du feu dans un environnement désertique comme le Dakar. Mon objectif principal est d’aller au bout, de construire une course intelligente et d’apporter ma pierre au projet. »