Le goût de l’effort

Dakar 2018 | Étape 2 | Pisco > Pisco
7 janvier 2018 - 02:08 [GMT -5]

rojo
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Juan-Agustin Rojo fait partie des 28 motards engagés dans  la catégorie « Original », ceux qui ne bénéficient pas des services d’une structure d’assistance. Il a bouclé sans encombre la première étape… mais espère bien arriver fatigué à Cordoba !

Sa plus grande passion, c’est la mécanique. Son passe-temps favori, démonter et remonter des motos. Juan Agustin Rojo a le profil désigné pour la catégorie « Original », ceux qui s’engagent sur le rallye sans la moindre assistance, livrés à eux-mêmes pour s’occuper de réparer et d’entretenir leur machine après avoir bouclé leur étape. Le pilote argentin, qui était le plus jeune sur l’épreuve en 2016, a bien conscience de la difficulté de la tâche, après avoir été contraint à l’abandon lors de la 8e étape à sa première tentative. Mais ce n’est pas suffisant pour l’effrayer, bien au contraire : « se coucher tard après avoir travaillé, se lever très tôt en étant fatigué, c’est ce qui me plaît dans la Dakar. C’est très dur, mais j’ai envie de me dépasser, à la fois physiquement et mentalement, pour aller jusqu’à l’arrivée ». Par chance, le bilan après la première étape est rapide, terminée en 72e position. Mais même avec un véhicule arrivé à destination sans le moindre accroc, le jeune homme doit le bichonner pendant au moins une heure avant de penser au repos : « je fais une revue générale de l’état de la moto, je m’occupe de l’huile, de l’eau, je vérifie qu’il n’y a aucune pièce qui bouge. Et jusqu’ici, elle est en parfait état » 

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