« Le facteur limite, c’est toi »
EN BREF…
- Épris du Dakar depuis l’enfance, quand il le regardait avec ses parents, Benjamin a dû prendre son mal en patience. Jeune, il n’avait pas le droit de faire de moto car c’était considéré comme trop dangereux. Il a donc eu sa première bécane à… 25 ans !
- Sa participation aurait dû se faire plus tôt, mais l’épidémie de Covid-19 a retardé ses plans. Benjamin n’a pu disputer le Rallye du Maroc 2020, car décalé à 2021. Des impératifs professionnels l’ont ensuite contraint à attendre 2022 pour découvrir la course, et 2023 pour gagner son ticket d’entrée au Dakar.
- Pharmacien à Pontcharra, il est passionné par le monde dans lequel il travaille. Il met ses connaissances du monde de la santé à profit dans ses rallyes, comparant le corps humain à une moto : ce sont deux mécaniques qu’il faut savoir entretenir pour durer !
- Né à Chambéry, Benjamin est un pur produit isérois. Il y pratique des sports qui se prêtent au territoire montagneux : le trail, le ski ou encore l’escalade. Des activités qui mêlent efforts et dénivelés, comme les dunes d’Arabie qu’il aura à affronter !
- Il est l’un des deux seuls concurrents à rouler avec une EXC-F, une KTM d’enduro avec des réglages et instruments adaptés au rallye-raid. Sa machine aura moins de stabilité que celles de rallye, mais sera aussi moins lourde et plus maniable dans les parties techniques.
AMBITION 2025
B.B. : « Gamin, j’attendais chaque année le Dakar avec mes parents, et j’étais triste quand il se terminait. Le désert, les immensités de sable, les dunes… Ça m’a toujours attiré. Peut-être que je me suis mis à la moto pour ça ! Je regarde les autres disciplines avec beaucoup de plaisir, mais je pense que le Dakar a été la porte d’entrée. Après mon premier Rallye du Maroc, j’ai compris que je n’étais pas prêt et j’ai continué à me préparer avec d’autres courses. C’est allé crescendo, et le deuxième Maroc a été bien meilleur. Mon objectif est de finir le Dakar, et sans bobo. J’aimerais enchaîner des journées où tu ne fais pas trop d’erreurs de navigation, tu roules à un bon rythme et tu arrives à profiter. J’aimerais rouler sans atteindre une limite physique qui te fait subir, prendre du plaisir le plus longtemps possible. Je n’ai pas l’esprit de compétition, c’est pour ça que j’aime le ‘hard enduro’ et le rallye-raid : tu as beau vouloir faire mieux que le gars à côté de toi, c’est surtout une course contre toi-même. Le facteur limite, c’est toi. »