N°730 Classic TEAM SSP

FRANCOIS ABRIAL

(fra) 1.88m / 89kg

الهوايات

sports en général, voyages

الجهات الراعية

Annecy Moteur

2023 : 52e Dakar Classic

2023 : 50e Monte Carlo, Tour de Corse
2022 : 3e Rallye d’Autun, 8e ex aequo Monte Carlo
2021 : 3e Rallye du Mont Blanc, 3e Grasse Alpin
2020 : 2e Rallye du Mont Blanc

مقابلة

« Une formule un peu moins sport »

En janvier 2023, pour sa première participation, François Abrial et son fils Mathieu ont été les coqueluches du Classic avec leurs deux Visa deux roues motrices. Des répliques conçues pour rendre hommage à l’engagement méconnu en 1984 de Citroën Compétition qui a ouvert les portes aux sagas retentissantes de Peugeot avec ses 205, 405 et ZX. Pour 2024, François a souhaité partager le Dakar avec son épouse, sans tribut spécifique cette fois, puisque notre gentleman a choisi une formule clé en main proposée par SSP, l’assistance qui lui transportait les malles en 2023. Pour pousser les portes du Dakar devant Cécile qu’il a épousé il y a 37 ans, c’est un Toyota HDJ 80 et une prise en charge totale au bivouac qui est au programme. Installé à Singapour où il exerce de hautes responsabilités pour un grand groupe français, François n’a débuté le sport automobile que sur le tard, voilà quelques années seulement, à l’occasion de ses retours épisodiques en France. Et c’est avec Cécile assise à sa droite qu’il s’est hissé dans la hiérarchie de la régularité et du rallye historique traditionnel. Le duo bien rôdé souhaite mettre à profit l’expérience acquise par François en janvier dernier. Les coups d’éclat en deuxième semaine des Visa ont prouvé que les Abrial ne mettaient pas longtemps à comprendre les règles du jeu du Dakar Classic. Après le duo père-fils, celui mari-femme, il faut s’attendre à retrouver le nom des Abrial sur la liste de départ du Dakar Classic 2025. François a déjà un autre projet en tête…


F.A. : « L’an dernier notre première expérience sur le Dakar Classic a été géniale. Une tentative plus que réussie puisque les deux Visa arrivent entières au bout. Pour une petite voiture comme ça avec deux roues motrices, ce n’était pas gagné. Et on fait respectivement 2e et 4e en catégorie H0, alors que c’était mal parti. Dans la première spéciale, après seulement 20 km, on explose le carter de boîte en quatre morceaux sur un rocher soulevé devant nous par un camion. On rejoint le bivouac à la ficelle, mais là on n’a que nos malles, pas de moteur de rechange évidemment. C’est là que la magie du Dakar opère. On a fait le tour de toutes les écuries, et c’est KTM usine, la plus grande équipe moto, qui est venue au secours de la plus petite équipe du Classic ! Le technicien nous a dit qu’il avait un produit super, il nous a expliqué comment l’appliquer et on a recollé le carter et roulé tout le Dakar comme ça sans le moindre problème. On a fait deux fois 2e, et dans une spéciale de navigation dans des herbes à chameaux de l’Empty Quarter, on en est même venu à doubler les 90 voitures devant nous et à ouvrir la spéciale, c’était juste incroyable ! Cette année, je prends cette deuxième participation sous un autre angle, avec l’envie de faire découvrir le Dakar à ma femme qui est ma copilote habituelle en régularité et rallye tout court. J’ai donc choisi une formule un peu moins sport, parce que deux roues motrices et juste deux malles, c’était osé et très physique surtout.»



C.A. : « C’est François qui m’a entraînée vers sa passion des rallyes voilà trois ou quatre ans. Ce n’était pas vraiment ma tasse de thé. Moi c’est plutôt la peinture et prendre soin de mes trois petits-enfants. Mais partager la passion de mon conjoint, je le fais avec grand plaisir, d’autant que j’ai découvert dans les rallyes historiques un milieu très sympathique, c’est une façon intéressante de découvrir des lieux et de faire de belles rencontres. Par contre je n’imaginais pas un instant partir un jour avec lui sur le Dakar. L’expérience de l’an dernier et Matthieu notre fils m’ont convaincu. On a déjà vécu des Monte Carlo un peu longs, dans des conditions fatigantes, on se connait assez pour aller au-delà de ça. Mais François m’a prévenue que le Dakar pouvait provoquer un peu plus de tension en raison de l’accumulation de la fatigue. Mais je n’ai jamais eu peur de le suivre. Je l’ai toujours fait en toute confiance en me disant que s’il devait arriver quelque chose, au moins on serait ensemble. Et dès le départ on s’est posé comme condition de ne jamais s’engueuler et on s’y tient. Je vais découvrir le désert, je pense que ce sera aussi un peu magique. »

المركبة

TEAM SSP

TOYOTA HDJ 80
TEAM SSP

  • TOYOTA
  • HDJ 80
  • SSP
  • SSP
  • Classic Auto (moderate average) 87-96

التصنيف 2024

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