« Je vis jour et nuit pour le sport automobile »
EN BREF…
J.B.
- Originaire de Mayenne, Julien débute le sport automobile en qualité de commissaire de piste sur le circuit local des 24H du Mans.
- Expatrié en Vendée en 2006, la passion du sport automobile devient son métier. Commerçant autodidacte, il lance Config-Racing. Quinze ans plus tard, c’est l’une des grandes enseignes françaises de vente d’équipement pour pilotes et voitures de course.
- Professionnellement très présent sur le Trophée Andros, le rally-cross et jusqu’au rallye-raid, notamment au travers de l’équipe MD Rallye, Julien devient personnellement pilote il y a 5 ans. D’abord en rallye asphalte avant de s’investir en endurance sur circuit.
- En 2024, Julien a pris le virage de la quarantaine, le bon timing pour réaliser l’un de ses rêves.
F.C.
- Mécanicien automobile, gérant de son propre garage FC Garage et de sept ouvriers dans la Creuse dont il est originaire, Franck est aussi vice-président d’un club 4x4.
- Comme de nombreux Creusois, il a été bercé par les exploits en enduro puis en rallye-raid de l’enfant du pays Gilles Lalay. Après plusieurs saisons de championnat de France d’enduro à moto, il passe en auto au rallye asphalte.
- C’est lui qui s’est chargé de la préparation du Mitsubishi Pajero qui va participer à son premier Dakar Classic.
AMBITION 2025
J.B. : « En fin d’année dernière, j’ai décidé d’arrêter le Trophée Tourisme Endurance. Cela fait quinze ans que je travaille d’arrache-pied, que je vis jour et nuit pour le sport automobile. J’aime les voyages, le sport, l’aventure, le défi, le Dakar correspond à l’ensemble de ce que j’ai envie de faire. J’étais dans l’année de mes quarante ans et je venais de vendre ma voiture de course. Tous les voyants étaient au vert. Le Dakar, j’en rêvais, mais c’était inaccessible. Cela faisait des années que je le suivais, d’autant plus depuis que j’avais des clients qui y participaient. J’ai un peu d’expérience de pilotage, de l’entrainement physique, je me prépare comme il faut et j’ai la connaissance des pièces mécaniques. Mais le tout-terrain, la régularité sont totalement nouveaux pour moi. Avec Franck, on a décidé d’acheter la voiture avec laquelle Yannick devait repartir sur le Classic en 2025 avant qu’il ne décide de s’engager sur le Dakar en Challenger. C’était la simplicité pour Franck comme pour moi qui sommes chefs d’entreprises et qui courons après le temps sans arrêt. Franck s’est occupé de préparer la voiture, moi de tout le reste. Nous n’avons jamais roulé ensemble, cela va faire beaucoup de nouveautés ! Mais le feeling passe bien et il n’y a pas de raisons que cela ne fonctionne pas. Ce que l’on sait, c’est que l’on va partager le temps de roulage, on sera chacun pilote et copilote à notre tour. »
F.C. : « J’ai toujours baigné dans les sports mécaniques. J’ai commencé par la moto car c’est le plus accessible, avant de faire plusieurs saisons de rallye asphalte. Aujourd’hui, je fais plutôt des sorties 4x4 en franchissement, toujours dans l’extrême. J’ai 28 ans, le Dakar j’en rêve depuis tout petit devant la télévision, ma mère suivait des amis qui l’ont fait. C’est l’un de mes plus grands rêves. Julien au travers de Config-Racing est l’un de mes fournisseurs. Lorsque j’ai vu son message disant qu’il cherchait un partenaire pour participer au Dakar Classic, je lui ai tout de suite répondu. Au départ, il n’avait que le projet. Ensuite, lorsque l’opportunité d’acheter la voiture de Yannick s’est présentée, c’est devenu réalité. J’ai récupéré l’auto et j’ai dû modifier les trois quarts dessus. Elle a déjà participé à des endurances en championnat de France tout-terrain mais n’était pas vraiment adaptée au règlement du Dakar. Notre ambition première est d’aller au bout… ça, c’est obligé ! Après, on verra, car c’est tout nouveau pour Julien qui vient du circuit comme pour moi. Je connais le tout-terrain, mais pas le désert ni la régularité ».