« Une voiture caméra, c’est une première sur le Dakar »
EN BREF…
V.S.
- Pilote auto sur circuit depuis 2010, le Français et sa compagne Mylène Dorange prennent un tournant professionnel en 2018 en créant My Gasoline, leur média dédié aux essais moto et auto.
- En 2022, Valentin lance en parallèle sa propre chaîne YouTube de pilote qui fait vivre le sport automobile de l’intérieur. Ses 50 vidéos devraient atteindre les 5 millions de vues d’ici le Dakar et plus de 300 000 heures de visionnage.
- Après l’essai filmé d’un Optimus Evo 4 MD Rallye et du Hilux T1+ Rebellion Racing, sa première participation au Dakar Classic est son baptême en rallye-raid.
- Son Toyota Land Cruiser 100 DKR ex Araco année 2005 de la Compagnie Saharienne est un véhicule historique, finisher des Dakar 2015-16-18-20.
- Valentin soutient l’association Du Sport et Plus qui aide à la pratique du sport dans les services pédiatriques de 34 CHU en France.
M.M.
- À 26 ans, Mathieu sera l’un des plus jeunes concurrents du Dakar Classic.
- Le Français du sud-ouest est du genre précoce. À la tête de sa propre entreprise de métallerie, son activité possède une branche auto en marge des escaliers et des portails.
- Mathieu a participé au projet de construction de la 405 rallye pour la chaîne de Valentin en se chargeant de la ligne d’échappement. Leur complicité et son expérience du tout terrain ont naturellement guidé Valentin à lui proposer la place de copilote.
- Fan de Land Rover, il possède déjà une petite collection de 4x4 et pratique depuis tout jeune la compétition en rallye tout-terrain dans sa région. Mathieu possède 5 Land dont un Range et le petit dernier : un Pajero 3,2L qui a couru les Dakar 2009-11-13.
AMBITION 2025
V.S.: « Depuis deux ans, mon but est de tout essayer. Lucas Delmas-Marsalet de la Compagnie Saharienne m’a contacté suite aux essais des deux voitures de pointe de rallye-raid que j’ai réalisés l’an dernier. Tout s’est accéléré l’été dernier après Rétromobile lorsqu’il a évoqué l’idée de me confier un Land Cruiser 100 pour valider leur préparation « DKR » sur le Dakar Classic. Cela m’a tout de suite excité. C’est une belle façon de fêter les deux ans de la chaîne avec ce projet qui est de loin le plus gros dans lequel nous nous engageons avec l’équipe de production. À titre de comparaison, les courses d’endurance auxquelles nous avons déjà pris part ne duraient pas plus de quatre jours. Cela va totalement me sortir de ma zone de confort du GT et du circuit. Je pense qu’une voiture caméra, c’est une première sur le Dakar. J’y vais comme pilote, non pas au service de mon résultat, mais avant tout pour les images. S’il faut s’arrêter pour refixer une caméra, on le fera. Mathieu mon copilote débute lui aussi en rallye-raid. C’était important pour moi d’avoir un autre novice à mes côtés et de ne pas me contenter de suivre un copilote d’expérience. Mais on ne laisse rien pour autant au hasard. En termes de pilotage, j’ai un bon feeling dans le sable, je m’en suis rendu compte lors des essais que nous avons réalisés et c’est aussi ce qui me pousse à tenter l’aventure. Le rallye-raid et la régularité tout-terrain seront de véritables nouveautés pour nous deux, on a vraiment hâte de partager toutes ces découvertes ! »
M.M.: « On s’est rencontré cette année sur le Tour Auto. Je le suivais déjà sur les réseaux, notamment YouTube, et on s’est retrouvé à côté. Je me suis présenté, je lui ai parlé de mon entreprise de métallerie créée il y a 3 ans et je lui ai proposé mes services. J’aime le rallye TT, j’ai déjà conçu des protos 4x4, j’étais compétiteur, on s’est bien entendu. On s’est rappelé pour organiser la réalisation de l’échappement, il m’a vaguement parlé du Dakar mais tout s’est fait en septembre, quand il m’a appelé pour me proposer la place de copilote. Je n’en revenais pas, et je n’en reviens toujours pas ! Depuis tout petit, mon père a toujours eu des 4x4, il nous emmenait avec mon frère voir les rallyes tout terrain à côté de chez nous. Mon père était fan du Camel Trophy et du Dakar, j’ai toujours baigné dedans et comme je n’avais pas les budgets pour devenir pilote, le seul moyen était de construire moi-même les autos et de faire du rallye amateur. J’adorais la façon de pincer une pièce, de la concevoir, de la souder. Je ne savais pas que cela pouvait être un métier. Plus tard, j’ai découvert la branche liée au travail de l’acier et de la modélisation 3D. Je me suis orienté en chaudronnerie. Aujourd’hui, j’ai une branche auto, je réalise des collecteurs, des échappements, des arceaux, je fais aussi de la carrosserie, tout ce que les tôliers ne veulent plus faire dans les règles de l’art aujourd&rs