N°266 Coche MD RALLYE SPORT

CEDRIC GOUMAZ

(che) 1.8m / 89kg

Aficiones

sport en général, VTT, natation

Sponsors

Kranzle / Pneu Claude / Solumat / Casino de Genève / Morex Custom / Suter Viandes / Assidu / Sorecfer

Première participation

2013-2015 : Participation aux championnats de France Mid-jet et Super-Tourisme
2000 : Course de côte de Verbois (2e 250)

Interview

« Entre terre et mer »

De la terre à la mer, il y a l’Empty Quarter avec son océan de dunes comme trait d’union, c’est bien connu ! Le Suisse Cédric Goumaz et le Français Pascal Delacour, c’est l’association d’un agriculteur et d’un marin-pêcheur. Un hasard ? Pas vraiment. Lorsque le natif de Genève rencontre MD Rallye Sport et envisage de partir sur le Dakar, la famille Morel pense rapidement à l’associer au Normand du sérail MD. D’abord parce que les deux chefs d’entreprise ont des métiers similaires, mais aussi parce que le Français sait parler à l’oreille des rookies. Et novice, le Suisse l’est à double titre. Pour lui, la 46e édition du Dakar sera son premier engagement sur la course, mais aussi son premier rallye-raid. « Je suis un double rookie » assume-t-il. Mais notre agriculteur a les pieds sur terre et ne mord pas au premier hameçon venu. Il y a dix ans, il a participé durant trois saisons aux championnats de France de Mid-jet et de Super Tourisme, coaché par Yvan Muller, quadruple champion de WTCC. Patrons d’entreprise tous les deux, ils ont même fini par travailler ensemble, Cédric s’occupant de la structure du champion retenu par ses fonctions de pilote officiel Citroën. Le pilotage d’une auto de compétition et la gestion d’une course, Cédric connait. C’est bien pour cela qu’il prépare son arrivée sur le Dakar depuis trois ans. Au Maroc, il a d’abord roulé en Predator pour se familiariser avec l’off road avant de découvrir les dunes au guidon d’un quad. Avec MD Rallye Sport, il y est retourné pour se tester dans l’Optimus Evo 4. Restait à lui trouver un bon parrain pour le faire plonger dans le grand bain du Dakar. Avec une vingtaine de rallye-raids au compteur en qualité de navigateur depuis une quinzaine d’années, Pascal Delacour était l’homme de la situation. Pour le capitaine de cet équipage, il s’agira de sa deuxième transat sur le Dakar. Pour son premier Dakar en 2020 avec Dominique Housieaux, il était entré dans le Top 20 avant de terminer 21e à l’arrivée.


C.G. : « Entre terre et mer, c’est rigolo sur le papier, mais le fait d’avoir les mêmes valeurs nous a tout de suite permis de nous rapprocher. Je suis fier d’avoir un copilote confirmé. Le tout-terrain, c’est quand même proche de mon métier de base d’agriculteur, les mains dans la boue, dans la terre. Depuis tout petit je regarde les émissions sur le Dakar. Quand l’opportunité s’est présentée d’y aller, je ne pouvais pas la manquer. Et elle est arrivée de façon inattendue, dans la cour de ma ferme. Un ami de Rémy Vauthier, qui a couru le Dakar 2019, est venu me demander si je n’avais pas un local à louer pour stocker une remorque. J’ai d’abord répondu que non avant de découvrir que c’était pour partir sur le Dakar en Argentine. Là, j’ai fait de la place dans la cour de la ferme ! On s’est lié d’amitié avec Rémy. Je me suis intéressé de plus près au rallye-raid et il m’a présenté la famille Morel avec qui le courant est bien passé. L’objectif est clair et net, c’est d’arriver au bout coûte que coûte. On le reverra à la hausse seulement après la première semaine. Mais en première semaine, on ne cherchera pas à gagner la moindre position, on fera notre course. »

P.D. : « La navigation, ça me va bien, c’est mon métier. J’ai l’habitude de ne pas être le plus rapide, mais avec moi en principe on ne descend pas de la voiture, on ne commet pas d’erreur. Cédric, je l’avais rencontré en 2020 lorsqu’il avait accompagné Rémy Vauthier. Je savais que c’était un gars qui avait fait de la piste et qui était dans le même trip que moi. Lui c’est la terre, moi c’est la mer. On doit faire briller nos métiers. Plus ce sera dur et plus on sera content car on pourra tirer notre épingle du jeu. J’espère juste que l’on aura pas la pluie car je ne suis pas fan de l’eau. En bateau, ça ne me dérange pas, mais dans une auto de course, ce n’est pas pareil quand ça commence à rentrer dans l’habitacle. Cédric part avec une bonne voiture. Moi j’ai pour mission de le faire passer sous l’arche d’arrivée et je l’ai prévenu qu’il allait chialer comme un gosse. C’est le challenge de sa vie. »

Vehículo

MD RALLYE SPORT

MD OPTIMUS
MD RALLYE SPORT

  • MD
  • OPTIMUS
  • MD Rallye Sport
  • MD Rallye Sport
  • T1.2 Prototype Cross-Country Cars 4x2

Clasificación 2024

Síguenos

Recibe información exclusiva del Dakar