• Le Dakar 2025 prend forme : la sixième édition en Arabie Saoudite se tiendra du 3 au 17 janvier prochains entre Bisha et Shubaytah.
  • Les grandes lignes de la 47e édition ont été dévoilées par David Castera devant les 700 invités réunis sur le circuit tout-terrain de Les Comes à proximité de Barcelone. Après ce premier épisode, le Dakar Tour rendra visite aux passionnés du rallye dans les prochaines semaines en Afrique du Sud, en Italie, en Argentine, au Mexique, en République Tchèque et aux Pays-Bas.
  • Le curseur de difficulté a été maintenu à un niveau élevé, avec notamment la reconduction du défi de la « 48h chrono », en plus d’une étape marathon traditionnelle et d’un séjour de trois jours dans l’Empty Quarter, où se terminera le rallye.
  • Les équipes du Dakar ont par ailleurs mis les bouchées doubles pour construire des parcours de spéciales séparant les catégories sur au moins cinq journées et proposer plusieurs étapes en boucle. 

BISHA : DU SPORT AU MILIEU DU VILLAGE
Le grand rassemblement qui précède le coup d’envoi du rallye est devenu un événement. Procéder aux derniers réglages et tests en vue de la compétition, satisfaire aux obligations des vérifications techniques et administratives, voilà pour le programme de préparation finale. Mais pour la troisième année consécutive, c’est surtout la réunion sur un même site, installé à l’écart des villes, qui donne une saveur particulière aux retrouvailles. Sur le « start camp » de Bisha, une mise en scène spécialement soignée a été pensée pour inviter le sport au milieu du village. Avec le principe d’un séjour prolongé qui englobe les tout premiers jours de course, l’arrivée du prologue sera par exemple jugée au cœur du bivouac : un point stop au pied du podium, c’est une première.

48 HEURES CHRONO : CHANGEMENT DE DÉCOR
Le principe d’une longue étape disputée sur deux jours, avec un arrêt imposé dans l’un des bivouacs minimalistes dispersés dans le désert, a conquis les concurrents comme les téléspectateurs, tout en provoquant de réels rebondissements entre les prétendants aux titres. L’idée a été reconduite pour l’édition 2025, sur une distance encore plus longue de 950 kilomètres (vs 540 km en 2024) et cette fois-ci sur des terrains plus variés, alternant le technique et le roulant. Le défi se présentera en première semaine, avec des possibilités de creuser des écarts, mais pas uniquement dans les dunes.  

PARCOURS DISSOCIÉS : CHACUN SA PISTE
Afin de réduire le nombre de situations de dépassement entre autos et motos par exemple, des parcours de spéciales différents seront préparés au minimum sur cinq étapes du Dakar 2025. Au-delà de la préoccupation de la sécurité, s’ajoute l’opportunité de placer les équipages autos en position de navigateurs, sans bénéficier des traces laissées par les deux-roues. En calant leurs horaires de départ en spéciale sur les premiers rayons du soleil, les engagés FIA bénéficieront eux-aussi de journées de course en pleine lumière, limitant les arrivées tardives au bivouac. Enfin, les camions auront également leur parcours dédié sur une étape dessinée dans l’Empty Quarter.

ETAPE MARATHON : SOIGNER LES MACHINES
Les pilotes et équipages seront confrontés à deux reprises à l’éloignement de leurs équipes d’assistance. En plus de la « 48 heures chrono », une étape marathon plus traditionnelle a été programmée, avec un bivouac dédié dont seront exclus les mécaniciens habituels. La gestion de la mécanique sur plus de 800 kilomètres sera ici primordiale pour ceux qui comptent jouer les premiers rôles, comme pour les amateurs désireux de boucler l’épreuve avec le statut de « finisher ».

EMPTY QUARTER : LE PHARE DE SHUBAYTAH
Les pilotes du Dakar ont découvert Shubaytah en 2020. Et la porte d’entrée dans l’immense désert de l’Empty Quarter a depuis été visitée lors des deux dernières éditions, comme un point de repère dans l’exploration de plus en plus approfondie de cet océan de dunes. Cette fois-ci, Shubaytah marquera la fin de l’aventure, comme un phare vers lequel les pilotes devront se diriger pour trouver la sortie, après trois journées de navigation entre chotts et dunes, dont une spéciale de plus de 400 kilomètres. Pour la dernière étape, les étendues de sable quasi-infinies partageront la vedette avec les autos et motos, qui prendront le départ en ligne. Spectacle garanti.

DAKAR CLASSIC : ET LES « 2000 » ENTRENT EN SCÈNE
Evidence de tout premier niveau : quand les années passent, les jeunes sont de moins en moins jeunes. Quatre ans après la création du Dakar Classic, il y a donc une logique à voir arriver de nouveaux véhicules dans la course de régularité des « historiques ». L’épreuve sera ouverte à la génération des autos et camions immatriculés entre 2000 et 2005. Le nouveau périmètre défini pour 2025 autorise par exemple le retour sur le bivouac de la Mitsubishi Pajero Evo qui a conduit Stéphane Peterhansel à sa première victoire en auto en 2004, ou encore le Bowler dans lequel Guerlain Chicherit et Mathieu Baumel ont fait leurs débuts en 2005. Collectionneurs, à vos ateliers !

MISSION 1000 : ACTE II
La création de Mission 1000 a permis à une dizaine de véhicules de confronter leurs technologies alternatives innovantes aux terrains du Dakar, en se lançant chaque jour sur des parcours aux distances adaptées à leur potentiel actuel. Avec le même esprit de laboratoire en plein désert, le challenge se poursuit en 2025 et s’apprête à accueillir davantage de projets capables de dessiner l’avenir du rallye-raid.

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