Des cailloux comme au Pérou

Dakar 2020 | Étape 2 | Al Wajh > Neom
6 janvier 2020 - 10:00 [GMT + 3]

Fernanda Kanno et Alonso Carillo ont terminé la première étape en 74e position. Secoué par le terrain saoudien, le duo péruvien a préféré jouer la prudence pour préserver la suite de son rallye.


Première Péruvienne à disputer le Dakar, Fernanda Kanno a participé aux deux dernières éditions du plus célèbre des rallye-raids. En 2019, elle s’est classée 49e de la catégorie auto à l’issue d’une course intégralement tracée sur ses terres. La voilà qui découvre aujourd’hui le sable de l’Arabie saoudite. « En fait cela ressemble étrangement aux paysages où je l’ai l’habitude de m’entraîner, confiait-elle à l’arrivée de la première étape. On s’est fait cette réflexion avec Alonso en arrivant à la fin de la spéciale, nous avions oublié que nous étions loin du Pérou. Comme quoi, la planète est faite de la même terre. » Et des mêmes pierres devrait ajouter cette journaliste télé bien connue dans son pays. Car de la première étape entre Jeddah et Al Wajh, Fernanda Kanno et son copilote Alons Carrillo en ont surtout goûté les cailloux. « Il y en avait partout, raconte la jeune femme. D’habitude, la première étape du Dakar est une mise en jambe qui sert à s’échauffer. Là, c’était vraiment terrible. Les roues de notre voiture ont vraiment souffert. J’avais peur de les casser. On avait décidé d’utiliser les roues de l’an dernier pour attaquer le rallye, j’ai eu peur de ne pas pouvoir aller au bout de cette journée. Du coup on a perdu pas mal de temps car je roulais vraiment très lentement pour préserver le matériel. Je ne pouvais pas me permettre le luxe de casser une jante. Je ne sais d’ailleurs pas comment elles ont résisté. J’ai mal aux poignets tellement j’avais d’à-coups dans le volant. » Des difficultés qui ne lui ont pas fait perdre sa bonne humeur. Arrivée sur le coup des 23h00 à l’ASS, Fernanda a pris Alonso par le bras en se marrant : « Finalement, on ne rentre pas si tard ! » Son partenaire avait lui aussi les yeux qui brillaient entre sa barbe dru et ses longs cheveux noirs. « C’était dur mais on s’est régalé, assurait-il. C’était un mini Dakar avec un peu de tout, du sable, des pierres, des parties rapides, d’autres très rapides, d’autres lentes, d’autres très lentes... Une bonne introduction. »

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