N°255 Coche SRT

DOMINIQUE HOUSIEAUX

(fra) 1.72m

Aficiones

Natation, VTT, courses en circuit, pilote d'hélicoptère (300 heures par an de vol)

Sponsors

Diframa (huiles Exoil) / JPM banque privée / Hélinor / Héli Industries / Jem'Info / Consulting Stratégie Développement Housieaux / Wiom

2021 : 18e général, 3e deux roues motrices (copilote Simon Vitse)
2020 : 21e
2016 : Abandon
2015 : 35e
2007 : 19e
2006 : Abandon
2005 : 55e
2004 : 13e
2003 : 31e
2002 : 47e
2001 : 18e
1999 : 22e
1998 : 7e
1996 : 20e
1995 : 14e
1993 : Abandon
1992 : 63e

2017 : Africa Eco Race (3e)
2008 : Rallye de Tunisie (vainqueur)
2007 : Baja Saint-Pétersbourg (5e)
1994 : champion du monde T2
1994 : Bajas espagnoles (vainqueur)
10 rallyes des Emirats Arabes Unis (3 victoires en T2)
15 rallyes du Maroc (3 victoires en T2)
9 Bajas espagnols

Interview

« Ne pas faire le Dakar de trop ! »

Gueule noire dans les terrils lensois, Maria a longtemps gardé le souvenir de ce gamin intrépide, juché sur son bras gauche, tel un fidèle destrier. Dominique Housieaux est haut comme trois pommes lorsqu’il malaxe le poignet de sa grand-mère, mimant une accélération sur une... poignée de moto. Le ton est donné. Enfant, le petit Dominique multiplie les dérapages à vélo, insiste pour avoir une mob' auprès de ses parents Jeannine, gérante d’un magasin d’électricité, et René, grand invalide de guerre. Ce sera une Austin avec laquelle il multiplie les glissades au frein à main pour mieux se garer dans les rues pavées de Lens... Septuple participant à l’enduro du Touquet à la fin des années 80 (meilleur classement, 36e sur 1200 participants), Dominique Housieaux développe un amour immodéré des grands espaces et de la glisse. Chef d’entreprise à la tête de sept sociétés (toutes vendues en 2011) mobilisant 243 salariés, le Lensois n’a pas beaucoup de temps libre. Il s’oriente alors logiquement vers le rallye-raid car les reconnaissances sont interdites. Ce gain de temps lui permet de boucler son paquetage, de sauter dans un avion et de débarquer frais et dispo sur le Dakar 1992 avec Jean-Paul Cottret dans le baquet de droite. Tout jeune mécano, Cottret rencontre Housieaux dans le garage où est conçu le Mitsubishi Pajero de l'époque. Cottret n’a alors qu’un seul rêve, celui de devenir copilote. Housieaux l’embarque, c’est le début de l’histoire. Sur ce premier Dakar, le duo fait le dos rond en raison d'une fuite d’eau mais parvient à rallier la ligne d’arrivée. André Dessoude le repère et l’embarque sur un Terrano en 1994, année où il est sacré Champion du monde T2. Cottret est débauché par Peterhansel. On connaît la suite... Depuis 30 ans, Dominique Housieaux partage sa vie entre ses trois amours : sa famille, le Dakar et le RC Lens. Intime de longue date de Gervais Martel, ce pur Ch’ti a relevé le défi de refaire toute l’électricité du stade Bollaert. Aujourd’hui installé à Anzin-Saint-Aubin, sur le golf d’Arras cher à l’ancien président Sang et Or, Dominique Housieaux reste un retraité très actif. En 2021, il se dit que c’est son dernier Dakar. Le voilà reparti pour un tour aux cotés de l’expérimentée Delphine Delfino.


D.H.: « Même si le Dakar est très beau à la télé, c’est mieux d’y participer que de le regarder dans son fauteuil... J'ai vu le tracé de cette édition 2024. Il y a pas mal de nouveautés. L’objectif premier est surtout de ne pas faire le Dakar de trop. Mais pour le savoir, il faut le faire (rires) ! J'ai envie de me faire plaisir, de rouler et de doubler celui qui est devant. Finir est le plus important. Je n’ai fait que 350 km avec la voiture au Maroc. Je connais une bonne partie des mécanos de SRT car ce sont des anciens de chez Schlesser. Je suis très content d’intégrer cette équipe, ils sont très professionnels. Pour le copilotage, ça va être simple, j'ai dit à Delhpine, "quand il n'y a rien, tu ne me dis rien !" Enfin, Clovis, mon petit-fils, m’a préparé une boîte de biscuits qu’il a lui-même confectionnée. Il m’a dit d’en manger un le matin et un le soir pour me donner de la force ! »


D.D.: « Cette édition 2024 fait peur ! On nous annonce toujours quelque-chose de plus dur que l’année précédente. En 2023, ça s’est globalement bien passé. Il n’y a pas de raison que ce soit pire cette année. Le format 48 heures étape marathon me plaît bien. Mes parents ont toujours eu des 4x4 mais c'est Max, mon mari, qui m’a initiée au 4x4 en compétition. On a commencé à apprendre sur le Plateau de Valensole. »

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